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COMPTES RENDUS DES COMITES D'ENTREPRISE

COMITE D’ENTREPRISE DU 30-05-2001

Approbation des PV des réunions de décembre 2000, janvier et février 2001

Avis favorable à l’unanimité

Présentation du rapport sur la participation des salariés aux résultats de l’entreprise pour l’exercice 2000

La réserve spéciale de participation au titre de l’exercice 2000 s’élève à 13 121 698 F.

La formule de calcul légale a été appliquée, en l’absence d’accord dérogatoire.

Présentation du rapport relatif à l’intéressement 2000

Le montant de l’enveloppe à répartir s’élève à 9 060 662 F.

Ce montant a été calculé à partir des critères définis dans l’accord d’entreprise s’appliquant aux exercices 1998, 1999 et 2000

Information et consultation du Comité d’Entreprise sur le recours à la sous –traitante pour le ramassage du courrier des sites administratifs toulonnais

Le Comité d’Entreprise devait se prononcer sur une volonté d’harmoniser le ramassage des courriers pour l’ensemble des sites de Cote d’Azur.

Ce ramassage est actuellement confié à une société de transport

Le ramassage du courrier des sites toulonnais est assuré actuellement par un agent administratif qualité du département Edition/Economat, depuis le départ à la retraite d’un agent de service.

Le débat a porté sur le remplacement d’un emploi par de la sous-traitance.

Pour : CGC – SU

Abstention : CGT

Contre : FO - CFDT

Avis du Comité d’Entreprise sur la définition d’emploi de "Responsable Gestion des Factures "

Avis favorable à l’unanimité

Présentation des comptes 2000 du Comité d’entreprise et vote du quitus au trésorier

Présentation des comptes par le trésorier du Comité et le commissaire aux Comptes du Comité d’Entreprise.

Pour : CGC – FO

Abstentions : SU - CFDT- CGT

Modification de l’annexe du règlement intérieur du Comité d’entreprise

La modification portait sur la périodicité des comptes rendus d’activités des sections sportives.

Celle-ci passe du trimestre au semestre

Avis favorable à l’unanimité

Situation des effectifs au 31/3/2001

Ce point n’a pas été traité

Un document a été remis en fin de séance

Point sur l’activité commerciale au 31/3/2001

Excédents de collecte 242 MF (en dessous de l’objectif)
Prêts Personnels : 267 MF (au-dessus de l’objectif)
Prêts Immobiliers 765 MF (objectif tenu)
Crédits Professionnels 89 MF (au-dessus de l’objectif)
Parts de Marchés ( Banque de France)
Encours Dépôts 26 % en 1994 – 25% en 2000
Encours Prêts Personnels : 6 % en 1994 – 16 % en 2000
Encours Prêts Immobiliers : 15 % en 1994 – 20 % en 2000
Encours DAV Créditeurs : 6,5% en 1994 – 9 % en 2000
Performances par agent
Crédits aux particuliers : 2eme
Epargne : 10eme
Globale : 5eme
Performance tous marchés : 10eme

Information et consultation du Comité d’Entreprise sur la révision du processus Contentieux

Diagnostic

Contentieux

Métier difficile spécialisé et nécessitant des connaissances diversifiées
Nombre de dossiers important
Manque de pilotage de l’activité
Relation avec prestataires fragile
Conditions d’entrée au contentieux non normalisées

Inventaire

Stock 4400 dossiers pour 584 MF

Flux 2000 : 2350 dossiers pour 57 MF

Juridique

Utilisation modérée

Taches réalisées sans valeur ajoutée

Domaine nouveau à organiser ( SLE, Sociétariat)

Contentieux Caisse

Portefeuille hétérogène de faible volume

Dossier à caractère confidentiel

Solutions proposées

Contentieux

Mise en place d’un contrat de service entre les services centraux et le réseau

Filtrer et contrôler les dossiers en entrée au contentieux

Rétablir les relations avec les prestataires

Réaliser un audit des portefeuilles

Juridique

Apurement des activités non juridiques

Systématiser une analyse du risque juridique

Rendre disponible une aide juridique pour l’ensemble des Directions

Contentieux Caisse

Supprimer l’entité "  Contentieux Caisse " après avoir réaliser un audit du portefeuille et sa répartition.

Structure proposée

Une Division Risque

Un Département Contentieux

Un Département Juridique

Le débat en comité d’Entreprise a porté essentiellement sur les points suivants

objectifs et conséquences de la mise en place de contrat de service entre les services centraux et le réseau
volonté de mise en place d’une sous-traitance du recouvrement externe pour les créances comprises entre 3 et 50 KF
les effectifs actuellement 19 personnes (15 CDI – 3 CDD- 1 Mission) avec comme objectif 15 personnes en CDI (d’ou une diminution de 4 personnes).

L’avis du Comité d’Entreprise est repoussé à la prochaine réunion, prévue le 9 juin.

Avis du Comité d’Entreprise sur le rattachement de l’emploi "Chargé de Domaines " à l’emploi de " Responsable Etudes et Budget "

Avis favorable à l’unanimité

Avis du Comité d’Entreprise sur la définition d’emploi "Chargé de Domaines " et "Responsable Etudes et Budget "

Avis favorable à l’unanimité

 

 

COMITE D’ENTREPRISE DU 10-05-2001

 

A – Consultation du CE sur le Plan d’Orientations Stratégiques 2001/2003

Aux nombreuses questions posées Messieurs Jean MERELLE et Fabrice BOUVIER répondent :

Ä Sur la Qualité : il est prévu la mise en place d’une structure avant fin juin et de fait une présentation au CE à la mi juin. Nous sommes dans une logique de mission d ‘amélioration de process afin d’améliorer le service rendu à la clientèle (ex. la qualité du service bancarisation). La qualité doit-être la problématique de l’ensemble des managers et pas seulement d’une structure qui doit jouer un rôle d’animation.

Ä Support utilisateur à améliorer pour libérer du temps commercial : il est difficile de retrouver les informations aujourd’hui. Il faut amorcer la réorganisation de la production bancaire, il faut développer la polyvalence sur un certain nombre de services.

Ä Besoins en spécialistes (ex. CCP et CGP) : la problématique de la gestion privée est en réflexion. Il faut faire entrer le marché des professionnels dans le quotidien en liaison étroite avec les agences multi- marchés. D’autre part compte tenu de notre marché on peut envisager la gestion de patrimoine.

Ä S’agissant de la rétribution en cas d’atteinte des objectifs : il s’agit de mesures collectives en matière d’intéressement (les mesures individuelles existant déjà). Les objectifs dont on parle ne sont pas seulement quantitatifs mais ils doivent s’inscrire dans une démarche d’amélioration (ex. règles de gestion des MAE plus claires).

Ä GERC : elle est validée par le comité de pilotage, elle sera présentée au CE avant fin juin. Une agence en production sera déployée avant l’été des que nous aurons la certitude de la fiabilité, puis une agence par groupe si possible à partir de septembre.

Ä La maîtrise du nombre d’opérations : elle doit s’entendre par l’extension des bonnes pratiques. Il ne faut pas supprimer les flux, mais seulement les maîtriser.

Ä DAB / GAB hors site : ils seront envisagés sur les flux commerciaux. L’activité monétique ne nous permet plus aujourd’hui de gagner suffisamment d’argent (les commissions étant financièrement rentables sur les non clients)

Ä Le futur Poste de Travail Unique : il sera construit pour l’ensemble des trois communautés (ARPEGE RSI et SIRIS) la CE CAZ a un représentant dans C17 (Arpège).

Ä S’agissant des Valeurs : nous sommes un établissement de proximité, y compris dans les décisions des agences. Nous sommes acteurs de la vie économique et sociale locale. Des valeurs cela se fait vivre.

Ä Nous devons vendre : mais il faut vendre bien et mieux vis à vis de notre clientèle.

Ä S’agissant des contrats de service : nous éviterons les risques de dérive.

Ä Enfin en réponse à une des questions de la CGC qui estime que comme 44 % des objectifs du POS sont liés à la problématique informatique, cela ne nous permet pas d’en avoir une totale maîtrise : Monsieur Merelle répond qu’il lui semble que la mise en place de la C17 nous permettra des évolutions favorables aux objectifs du POS 2001/2003.

Avis favorable de la CGC et du SU.

Défavorable des autres

Avis du SNE CGCsur le Plan d’Orientations Stratégiques 2001 – 2003

La mise en œuvre du précédent plan d’orientation stratégique a permis à la CE CAZ de retrouver la place qui était la sienne au sein du groupe. Elle a cependant contribué à une forte détérioration du climat social.

Les lignes d’actions prioritaires proposées dans le Plan Stratégique 2001 / 2003 devraient nous permettre de poursuivre notre développement commercial.

Pour prendre en compte le climat social actuel, ces actions doivent être effectivement mises en œuvre avec la volonté délibérée d’améliorer les dysfonctionnements et de reconnaître le personnel dans son ensemble.

1 – Accroître et rentabiliser le temps commercial

Les actions proposées répondent globalement aux attentes des commerciaux et permettront de contribuer à la revalorisation de leurs métiers.

Nous demeurons attentifs sur les moyens mis à disposition quant à l’externalisation des appels téléphoniques et au développement des agences multi-marchés.

2 - Maintenir les frais de gestion au niveau de l’année 2000.

Les actions envisagées sont certainement incontournables, la diminution des dépenses informatiques est une ambition difficilement réalisable à court terme.

Il convient aussi de veiller à ce que la réduction des coûts administratifs ne dégrade pas le service rendu tant à la clientèle qu’en interne.

3 – Augmenter la tarification de 35 % en 3 ans.

Nous notons avec intérêt que la Caisse tient à se positionner dans la fourchette basse des établissements financiers, ce qui correspond à ses valeurs fondamentales. Faisons le savoir à la clientèle, c’est un indéniable atout commercial.

Le développement de la vente des forfaits de compte doit s’inscrire dans une politique de communication clientèle pour favoriser l’utilisation des services vendus.

4 – Développer des conditions de travail motivantes.

Cette ligne d’action correspond à une attente forte de l’ensemble des collaborateurs.

Les actions proposées nous paraissent aller dans le bon sens, il est maintenant impératif de les mettre en œuvre avec équité et d’en respecter les délais.

Une attention particulière doit être portée sur la revalorisation des métiers de l’encadrement intermédiaire , en tenant compte de composantes telles que rémunération, écoute, force de proposition, prise de décision, etc….

5 – Orienter les missions et l’organisation de chaque direction.

Il y a aujourd’hui une vraie attente de l’amélioration du service client, a-t-on actuellement tous les moyens techniques et en particulier informatiques pour y parvenir ?

6 – Transformer 200.000 clients en clients sociétaires.

Le sociétariat doit devenir une véritable force, il convient d’y associer les moyens (offres et animations). Nos sociétaires doivent devenir nos principaux prescripteurs.

7 – Développer une politique de captation des flux sur l’économie locale.

Cette politique doit-être associée à une véritable politique de gestion des risques.

8 – Renforcer le rôle de manager.

Les actions proposées sont significatives d’une volonté de mieux reconnaître la fonction de manager. Il s’agit, maintenant, de les faire vivre et de les pérenniser.

Dans le cadre de la communication interne de véritables efforts doivent être fournis pour mettre à la disposition des managers des informations régulières et fiables (notamment sur les résultats commerciaux).

9 – Renforcer la maîtrise et la connaissance des systèmes d’information.

Les conditions dans lesquelles s’opère le mutualisation ne nous permettent pas aujourd’hui d’appréhender sereinement cette action.

10 – Organiser et mettre en œuvre la complémentarité des canaux de distribution.

Les objectifs ambitieux proposés sont de nature à renforcer notre activité commerciale. Ils nous paraissent générateurs de nombreux emplois qui doivent être complémentaires et non capteurs vis à vis du réseau.

La CGC donne un avis favorable sur le Plan d’Orientations Stratégiques 2001/2003 sous réserves que les moyens nécessaires soient effectivement mobilisés, les délais respectés, les attentes du personnel prises en compte

B – Avis du CE sur le Bilan Social 2000

Après discussion un avis consensuel s'est dégagé et des remarques communes à toutes les organisations (sauf S.U.) ont été émises.

Ä Nécessité de prendre en compte le Bilan Social du CTIR midi 2.

Ä Insuffisance des effectifs stigmatisés par les mesures destinées à pallier l'absentéisme :

- réduction de certaines formations (notamment Sécurité),

- heures supplémentaires non déclarées,

temps partiel insuffisamment développé.

Ä Problèmes concernant les CDD :

- Nombre beaucoup trop important, une grande partie devrait être tutilarisée compte-tenu des remplacements récurrents.

- Confusion délibérée entre les CDD pour " surcroît de travail " et CDD " adossés "

- CDD utilisés sur des périodes très longues.

Ä Besoin d'embauches supplémentaires:

- notamment pour corriger la déformation de la pyramide des âges et mieux préparer le départ en retraite,

- pour compenser le déficit de personnel structurel qu chacun d'entre nous constate chaque jour.

Ä Egalité professionnelle Hommes/Femmes : le nombre de femmes cadres est toujours insuffisant, mais dû à l’histoire

Ä Concernant les rémunérations:

- l'amplitude chiffrée à 2,57, entre les 10% de salaires les plus importants et les 10% de salaires les moins importants, n'est pas représentative de la réalité de la situation,

- le poste 231 chiffré à zéro est faux, car il existe de rémunérations liées à l'atteinte d'objectif en CE CAZ et les challenges en sont la preuve la plus évidente.

Ä Enfin le poste concernant les réunions, à l'initiative de l'employeur, telles que les briefings ou les diverses réunions destinées à l'encadrement, est erroné aussi car il ne tient pas compte de nombreuses réunions tenues.

Comité d'Entreprise du samedi 21 avril 2001

Nice, ouverture de séance à 9h30

4 points étaient à l'ordre du jour:

avis du Comité sur le Bilan Social 2000;

Rapport sur l'égalité professionnelle Hommes/Femmes 2000;

Bilan annuel sur le temps partiel année 2000;

Consultation sur le Plan d'orientations stratégiques

le bilan social fait apparaître une augmentation d'effectif pour l'année 2000 ce qui est encourageant. Le nombre d'E.T.P est de 1663,02, dont 1564 CDI, 868 hommes pour 696 femmes.

les CDI sont essentiellement des remplacements ou des adossements pour des congés maladie, des maternités etc. 

Devant la persistance chronique du nombre de CDD, la Direction argue du fait qu'elle ne peut descendre en dessous de 90 à 100 CDD.

Les syndicats proposent alors la création en CDI d'une unité "volante" de ce nombre là, pouvant servir à pallier cet absentéisme structurel. 

Apparemment la Direction ne souhaite pas embaucher car "elle ne peut pas faire ce qu'elle veut" ( dixit ). Argument récurrent dont elle use et abuse à tout bout de champ. La Direction devrait nous dire exactement ce qu'elle a le droit de faire, ce qui ferait gagner du temps à tout le monde. 

Plus sérieusement, la CGC espère que cette population de "CDD à durée indéterminée" n'est pas un outil de gestion de la masse salariale. En effet, ce volant de 140 CDD permanents est rémunéré à une exception près à la RGG de la classification "A". La masse salariale de ces employés est donc figée à son niveau le plus bas. La Direction rétorque avec raison que cela permet l'entrée en CDI de plusieurs dizaines de CDD par an. Nous ne pouvons que nous en féliciter même si nous devons rester vigilants notamment sur la rémunération de ces contrats éternellement classés en "A".

En 2000, l'entreprise a connu 78 entrées et 39 départs, l'absentéisme reste stable et nous sommes légèrement en dessus de la moyenne nationale. 

la rémunération moyenne des salariés ( hors mandataires sociaux) est de 215 720 F et la masse salariale a augmenté de 1999 à 2000. 

Une suspension de séance est demandée à 11h45. Du fait de l'heure tardive, les OS demandent que le point 4 de l'ordre du jour ( P.O.S ) soit repoussé ultérieurement.  La séance reprend à 12h10 en présence de M. Merelle. le secrétaire du Comité d'entreprise lui fait part du souhait des O.S. de voir repousser le point 4 à une date ultérieure. M. Merelle souhaitait un avis des OS pour le COS du jeudi 26. Malheureusement, les délais de réflexion que nous laisse la Direction sur des éléments aussi importants que le P.O.S. ( certaines OS n'ont reçu le document qu'en début de semaine) ne permet pas une étude sérieuse et un débat étoffé. L'avis ne pourrait être donné qu'à la va-vite ce qui n'est pas notre souhait.  

Après concertation, le P.O.S. sera étudié lors d'une séance exceptionnelle le jeudi 10 mai 2001, à 14h.

Rapport sur l'égalité professionnelle Hommes/Femmes 2000;

On constate une évolution notable de la population féminine dans notre entreprise qui approche 45%. De plus, nos collègues sont plus jeunes et plus diplômées que leurs aînés. Toutefois les promotions et les salaires moyens ne semblent pas en égalité parfaite. ( cf le bilan social ).

Bilan annuel sur le temps partiel année 2000;

L'accord d'entreprise signé en 1997 nous a permis d'évoluer favorablement sur ce point. Toutefois il convient de rester vigilant car nous n'avons pas la certitude que la carrière des employé(e)s à temps partiel n'en pâtit pas.

séance levée à 13 h.

 

 

OBSERVATIONS DU COMITE D’ENTREPRISE

SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE L’ENTREPRISE

 

POUR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

ANNUELLE DES SOCIÉTAIRES DU 26 AVRIL 2001

L’assemblée générale annuelle des sociétaires correspond à un moment essentiel de la vie d’une entreprise à caractère coopératif. Ce moment est d’autant plus important qu’il s’agit aujourd’hui pour la Caisse d’Epargne Côte d’Azur de la première assemblée générale chargée d’approuver les comptes annuels et d’affecter les résultats de l’exercice 2000, notamment à l’intérêt servi aux parts sociales et au financement de projets d’économies locales et sociales (P.E.L.S.).

Cette opération s’inscrit nécessairement dans un contexte économique macro et micro dont il convient de tenir compte car cette démarche ne sera parée de sa souveraineté que si elle s’appuie sur une approche bien plus large que celle préconisée par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), tutrice de fait des directoires des caisses régionales.

Cette capacité d’analyse, ce devoir de vigilance, sont d’autant plus nécessaires que d’une manière dilatoire les représentants des salariés élus au Conseil d’Orientation et de Surveillance, pourtant compétents et fondamentalement indépendants, sont exclus arbitrairement du comité ad hoc portant par excellence la notion de surveillance : le Comité d’Audit.

Le Comité d’Entreprise souhaite souligner son impossibilité à faire une analyse exhaustive des documents fournis par le Directoire, n’ayant malheureusement eu que huit jours pour les analyser. Cet état de fait ne saurait se reproduire dans l’avenir d’autant que le Comité souhaite se faire assister d’un expert et mener toutes les investigations lui permettant de faire les observations les plus pertinentes et les plus justes possibles.

Néanmoins quelques observations peuvent être faite malgré tout.

Il est souhaitable plus particulièrement d’identifier les paramètres de profitabilité de l’entreprise en s’attachant à l’examen de lignes dites comptables, lesquelles sous un habillage habile peuvent s’apparenter dans leur économie générale à un " écran de fumée " car la répartition du résultat économique, notamment en dotations diverses et variées et réserves multiples, réduit considérablement la portée du Résultat Net comptable à partir duquel découlent l’intérêt servi au titre des parts sociales (I.P.S.) ainsi que le financement des Projets d’Economie locale et Sociale (P.E.L.S.).

En tant que Comité d’Entreprise de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, nous sommes donc fondés à apporter notre propre éclairage sur la réalité économique de l’entreprise en nous attachant plus particulièrement au résultat net d’exploitation calculé après dotations aux risques clientèles. Or, pour l’année 2000, ce dernier " pèse " trois fois plus que le résultat net comptable et est l’expression pour l’essentiel de la poursuite de la montée en charge du Produit Net Bancaire (P.N.B.).

Corrélativement, il appert que l’un des objectifs, " Réduire les frais de gestion de 2,2 % d’ici l’an 2000 " du précédent Plan d’Orientations Stratégiques (1998, 1999, 2000) fixé par le Directoire de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur non seulement n’a pas été atteint, mais a clairement subi une contre-performance. Les frais de gestion n’ont jamais cessé de croître.

Il est à noter que le paramètre de référence dans le secteur bancaire est le sacro-saint coefficient d’exploitation, ratio qui résulte de la division des frais de gestion par le Produit Net Bancaire ; l’objectif étant de le réduire afin d’améliorer la rentabilité de l’établissement de crédit. Depuis trois ans, ce ratio s’améliore. Aujourd’hui, en Côte d’Azur, il s’établit à 74 %.

Ceci démontre qu’il convient de s’interroger sur la relativité des coûts par rapport aux produits. Si deux employés rapportent plus de deux fois ce que rapporte un seul employé, alors, à salaire égal, les deux employés coûtent moins qu’un seul. Ce qui signifie que les coûts improductifs ne sont peut-être pas là où l’on croit qu’ils sont ! Et il se pourrait bien que le sous effectif chronique nuise directement et indirectement à la rentabilité de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur.

Cette vision réaliste légitime les aspirations des acteurs fondamentaux du succès de l’entreprise, à savoir les salariés de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur. En effet, au-delà de l’affectation des résultats purement capitalistiques, dans la perspective d’amélioration du PNB ainsi que de la qualité du service rendu à notre clientèle, l’assemblée générale des sociétaires devra à notre avis recommander pour 2001 une politique d’investissement social concrétisée par un niveau d’embauches mieux adapté à l’accroissement qualitatif et quantitatif des tâches maintenant confiées aux salariés de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur.

D’autre part il convient d’apporter des précisions quant Nous voulons " tordre le cou " à un autre faux semblant du rapport de gestion, à savoir l’augmentation de 6,5 % des frais de personnel. La part relative de cette variation en matière de mesures collectives ne représente en fait que 10 % alors 0,6 % et rappeler que les salaires en niveau des agents Caisse d’Epargne ont été gelé en 1999 et 2000. En effet, la plus grande partie (60 %) de cette accroissement correspond aux conséquences concernant un exercice comptable de l’application d’une politique de départs négociés dans la perspective de réaliser des économies substantielle à moyen et à long terme.

En outre, il nous appartient de dire qu’il est inexact de considérer, comme a été tenté de le faire le Directoire dans un premier temps, que la plus value comptable sur immobilisation financière (opération CNP) de 11,85 millions d’euros enregistrée " virtuellement " neutralisait en grande partie la provision (15,9 millions d’euros) pour les coûts réels à venir inhérents aux restructurations informatiques pour 2001 et 2002 dans la perspective d’une réduction des coûts informatiques à moyen terme.

La baisse tendancielle du taux global de créances douteuses et contentieuses ne doit pas masquer le fait que la Caisse d’Epargne Côte d’Azur a enregistré ces dix dernières années d’importantes pertes financières (créances irrécouvrables) dont le montant globale avoisine les 400 millions de francs. Ce " trou béant " dans nos fonds propres entraîne évidemment un manque à gagner du PNB en termes de résultats financiers. Il est à noter que cette " casse " sanctionne une politique patronale très hasardeuse, voire aventureuse, développée à la fin des années 80 sur les secteurs de la promotion immobilière et PME/PMI. Evidemment, les premières victimes ont été les salariés privés d’intéressement en 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997.

L’esprit de coopérative qui doit désormais (loi du 25 juin 1999) présider aux destinées du Groupe des Caisses d’Epargne implique l’application d’une tarification privilégiée au bénéfice de nos sociétaires. Pourquoi nos patrons ne l’envisagent-ils pas ?

L’idée même de la coopérative se marie parfaitement à l’histoire deux fois séculaire des Caisses d’Epargne et aux valeurs fondamentales qui les sous-tendent. Le concept d’AMI FINANCIER ne doit pas supporter les pratiques commerciales déviantes comme la vente forcée. Il suppose LE BON CONSEIL AU BON MOMENT. C’est le sens du combat collectif mené par une majorité de salariés pendant trois semaines de grève au mois de janvier 2001 car, dans un langage marketing, notre véritable avantage concurrentiel c’est la confiance des clients en général et des sociétaires en particulier dans l’institution Caisse d’Epargne. C’est l’héritage inestimable que nos anciens nous ont transmis et qu’ils nous appartient d’entretenir.*

L’article 1er de la loi portant réforme des Caisses d’Epargne leur assigne des missions d’intérêt général, notamment la lutte contre l’exclusion et, en particulier, l’exclusion bancaire. Alors, pourquoi ne pas consacrer tout ou partie de l’enveloppe globale PELS à financer le maintien ou l’implantation de nouvelles d’agences Caisse d’Epargne dans des zones rurales désertifiées ou défavorisées au lieu de les fermer purement et simplement comme à Signes, à Carnoules, à la Seyne-Berthe, à St Augustin ou dans la zone de l’Ariane à Nice ? D’ailleurs, conserver le monopole du livret A et son corollaire, le financement du logement social par l’entremise de la CDC, est le pendant à ce devoir citoyen confié par le législateur aux Caisses d’Epargne.

A l’occasion de cette première assemblée générale des sociétaires de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, il convenait de mettre un bémol à l’auto satisfecit patronal. Le Comité d’Entreprise, dont la vocation est le contrôle de la gestion de l’entreprise par l’employeur, était manifestement bien mieux placé en termes d’indépendance et de compétence que le Conseil d’Orientation et de Surveillance et, a fortiori, du Comité d’Audit dans sa version actuelle, pour se livrer à cet exercice certes critique, mais à coup sûr sain et salutaire dès lors que nous nous inscrivons dans le temps...

Nice, le 5 avril 2001

 

COMITE D’ENTREPRISE DES 21 et 22 mars 2001

Préliminaire

Le Secrétaire du Comité informe les membres que le Tribunal d’Instance de Nice n’a pas donné raison au SU sur sa procédure en annulation des élections du CE.

Information et consultation sur le projet de réorganisation du Pôle Ressources Humaines

Il est prévu de créer au sein du pôle ressources humaines une troisième Direction chargé de la Communication Interne et de la Formation (la communication interne était précédemment rattachée au Secrétariat Général).

Les 4 objectifs principaux de cette réorganisation sont :

développer la fonction communication interne, afin d’élargir le champ actuel et couvrir les composantes majeures de la fonction de communication stratégique, managériale, sociale et événementielle. Organiser et promouvoir une communication ascendante. Utiliser les nouveaux canaux. Renforcer les processus de conduite du changement et en faciliter l’ouverture.
professionnaliser la fonction communication interne.
renforcer la synergie entre les actions de communication interne et de formation en optimisant le temps de formation et accroître l’efficacité pédagogique et en développant la logique d’entreprise " apprenante ".
contribuer à la performance économique et à la qualité du dialogue social.

Une structure organisée autour :

de trois processus fonctionnels que sont la production d’actions de formation et d’actions de communication, ainsi que la gestion des outils documentaires
une fonction d’assistance administrative et budgétaire.

Les organisations syndicales se sont étonnées que cette modification intervienne alors même que la démarche métier est en cours d’élaboration et que par ailleurs au même motif la Direction n’a pas souhaitée rectifier les emplois commerciaux (démarche dés plus urgentes).

Pour autant estimant que ce projet découlait d’une logique issue du constat par la direction d’une approche imparfaite dans la communication interne et l’analyse des remontées du personnel la CGC, FO et le SU se prononcent pour ce projet.

Information et consultation sur l’organigramme et les définitions d’emploi nouvelles et modifiées du Pôle Ressources Humaines

Nous avons fait un certain nombre de remarques tel que le poste de responsable de la communication interne en F (la direction estimant nos remarques en terme de charge de travail et de dimension d’activité comme pertinentes propose une deuxième fiche en G), le re-dimensionnement des effectifs associés à la communication (la direction n’exclu pas un élargissement), le rattachement du poste de Chargé médias et supports directement à la Direction de la communication et non pas au responsable de la communication, l’oubli des formateurs classés en F, le poste de secrétaire de direction en C.

S’agissant d’un vote global organigramme et classification, nous avons accepté la double classification du Directeur de la Communication Interne et de la Formation ainsi que celle du Directeur des Emplois et des Carrières dans la mesure ou la Direction la présente comme étant facteur de promotion interne. Nous avons approuvé les postes les plus classés en cas de double classification F/G et E/F en estimant qu’une période probatoire pouvait être dans ces cas utilisée. Nous avons souhaité le rattachement du Chargé médias et supports au responsable de la communication et l’analyse de la classification de la secrétaire dans une logique globale de cette fonction.

Consultation sur la définition d’emploi de Directeur d’agence classé en " E "

Elle est approuvée à l’unanimité, nous avons pour autant demandé à la direction de se pencher sur un emploi de conseiller en E dans le cadre d’une évolution dans l’emploi.

Information et consultation sur le rattachement de la Direction des Affaires Générales au Pôle Informatique et Production Bancaire

S’agissant d’un rééquilibrage des pôles et s’inscrivant dans une logique organisationnelle (métier de support) un vote favorable unanime est donnée. Nous avons demandé la re-dénomination du pôle en y ajoutant la mention Affaires générales.

Information et consultation sur la création et la définition d ‘emploi du poste " Assistant de Réseau Téléphonique " au sein de la Direction des Affaires Générales

Approuvé à l’unanimité

Information et consultation sur la création et la définition d ‘emploi du poste " Responsable de la cellule Gestion des Factures " au sein de la Direction des Affaires Générales

La définition d’emploi proposée ne semblant pas correspondre à l’activité réelle de cette emploi le CE demande le report de ce point.

Affectation des jours de Ponts et Fêtes locales

Les ponts affectés sont les suivants :
Pour ceux travaillant le samedi : 14/04 14/08 Reste 1 jour ½ à rattacher aux congés.
Pour ceux travaillant le lundi : 30/04 07/05 24/12 Reste 1 jour ½ à rattacher aux congés.

Exception pour les salariés de la Banque par Téléphone (à voir)

Consultation sur la création du GIE ARPEGE 2000 (C17)

Les Caisses adhérentes de la Communauté ARPEGE ont signé, avec leurs filiales informatiques, une convention de Groupement de fait. Il est présenté la constitution d’un GIE qui, jusqu’à la mise en place de la Société d’Edition Arpège, aura pour objet :

les études en vue de la création de la SED,
les travaux préparatoires du système d’information Arpège,
la gestion administrative, budgétaire, comptable et financière,
toutes opérations susceptibles de contribuer à la réalisation de l’objet social.

Les éléments communiqués au Comité tant en terme de coût, que de données informatiques cibles, que les impacts sociaux induits, ne permettent pas de donner un avis.

Le Comité demande une nouvelle réunion lui permettant d’avoir un éclairage nouveau en ayant des réponses aux questions posées.

Consultation sur l’emploi des handicapés

Le Comité prenant bonne note des efforts de la Caisse en matière d’embauche des handicapés et de la volonté de la Direction de poursuivre dans cette voix, se prononce favorablement à l’unanimité.

Consultation sur la Taxe d’apprentissage

La taxe s’élève à 794.500 F pour les A.M. et à 758.448 F pour le Var. La répartition entre les différents établissements scolaires est issue du Réseau et des Grands Comptes.

La CGC et le SU votent pour cette répartition.

Information sur la suspension d’activité pour raisons de sécurité de l’agence Nice Saint-Augustin

Cette suspension est liée à l’arrêté préfectoral d’insécurité des transporteurs de fonds, mais également à celle des salariés.

Il est reproché à la direction de ne pas avoir su prendre le problème à temps et de n’avoir pas mis tout en œuvre pour rechercher une possibilité de transfert, afin de lutter contre l’exclusion dans un quartier de Nice difficile.

La CGC a également interpellé la Direction sur l’affectation des salariés en particulier celle du Chef d’Agence.

Présentation du projet d’ouverture d’une agence en centre commercial (Carrefour Nice Lingostière)

Le Comité a rappelé les expériences infructueuses en la matière, et en particulier dans un contexte de concurrence direct avec Carrefour. Le Comité s’est penché sur le problème du Chiffre d’Affaires par agent prévu (4,5 MF / an), la sécurité, les structures, les effectifs et les horaires (du lundi au samedi de 9 h 30 à 21 h). Sur ces 2 derniers points une réunion avec les OS doit se tenir prochainement ainsi qu’une réunion du CHSCT pour la sécurité.

Les locaux ayant été acquis aux enchères contre la BPAM une ouverture probable sera faite avant la fin de l’été.

Compte rendu de gestion du Comité pour la période 1999 - 2000

Le secrétaire commente la plaquette de compte rendu de gestion qui a été distribuée à l’ensemble des salariés.

Création d’une commission relative à l’amélioration des conditions de travail des salariés

Sont élus : Président Jean Noël RAYNAUD

Membres D. OPERTO – R. ROMEO – B. AGUIRE – J.C. SORBIER – J. MAILLAN

R. CHANEL – D. FOLLEN – H. GIACALONE - P. CASTILLO – C. STELLITTANO - N. DUPRAY

 

 

 

COMITE D’ENTREPRISE DU 15-02-2001

Cette réunion s’est déroulée conformément à nos prévisions et nos positions arrêtées à la dernière réunion de section.

1 – Constitution du Bureau du Comité

Secrétaire : Bruno AGUIRRE (FO)
Secrétaire Adjoint : Clément PFEIFER (FO)
Trésorier : Paul CHIANEA (FO)
Trésorier Adjoint : Jean Claude SORBIER (FO)

2 – Constitution des Commissions Obligatoires

Commission Emploi Formation

Président : Jean Noël RAYNAUD (CGC)

Membres : J.C. SORBIER – B. AGUIRRE (FO)

G. BLOCH (SU)

M. RESTAGNO (CGT)

J.L. KERENFLECH (CFDT)

R. CHANEL (CFTC)

Commission Aide au Logement

Président : Paul CHIANEA (FO)

Membres : J.P. MAURIN (CGC)

J.J. SOLI (FO)

M. LE ROUX (SU)

C. CHAPOT (CGT)

M.C. HANOT (CFDT)

Commission Economique

Président : Bruno AGUIRRE (FO)

Membres : Jean Claude FABRIS (CGC)

C. PFEIFER (FO)

P. BERGAMO (SU)

R. GIRAUDO (CFDT)

3 – Constitution des Autres Commissions

Commission Informatique

Président : Jean Philippe DUHAU (CGC)

Membres : J.N. RAYNAUD (CGC)

P. CHIANEA – B. AGUIRRE (FO)

L. VAISSE (CGT)

J.L. KERENFLECH – R. PASCALONE (CFDT)

Commission Entraide

Président : Jean Claude SORBIER (FO)

Membres : P. GAUTIER (CGC)

X. NOE – S. BUFFET (FO)

C. VOARINO (CGT)

M. EUSEBI – R. PASCALONE (CFDT)

Commission Sport

Président : Jean Jacques SOLI (FO)

Membres : D. OPERTO – E. TALLON (CGC)

A. GAMBA – T. POESSON – G. AYCARD - R. NEGRETTI – M. BENEZECH (FO)

J.C. CRUBEZZI (CGT)

R. PASCALONE – R. GIRAUDO – J.TAORMINA (CFDT)

Commission Achat

Président : Paul CHIANEA (FO)

Membres : J.L. FERRAPIE (CGC)

L. GENNARI – A. CAUX (FO)

E. BAUCHIERE (CGT)

M. EUSEBI – J.M. ESPOSITO (CFDT)

Commission Loisirs

Président : Clément PFEIFER (FO)

Membres : P. OPERTO – J. PIGALLE (CGC)

J.L. EBREARD – C. MANTA – G. AYCARD – A. ROTT – V. GARGANELLI (FO)

E. TAIEB (CGT)

M. EUSEBI – H. GIACALONE (CFDT)

R. CHANEL (CFTC)

Commission Enfance et Jeunesse

Président : Xavier NOE (FO)

Membres : N. SORIA (CGC)

C. PFEIFER – S. BUFFET – J.J. SOLI – A. ETIENNE – L. PREFOL (FO)

C. VOARINO – P. CASTILLO (CGT)

M. EUSEBI – J.M. ESPOSITO – D. MOREL (CFDT)

Commission Egalité Professionnelle Homme Femme

Président : Christine DOREJO (CFDT)

Membres : P. CHIUCCHINI (CGC)

L. GENNARI (FO)

C. CORSIA (CGT)

V. BERTRAND (CFDT)

DENONZIO (SU)

NOVAC (CFTC)

 

3 – Désignation du Représentant du CE au COS

Jean Philippe DUHAU (CGC)

La CGC a demandé que soit portée à l’ordre du jour du prochain Comité (le 9 mars) la création d’une nouvelle commission " Condition de Travail " dans les normes d’attributions au CE définies par la loi, indépendamment du CHSCT.

RÉSULTATS AUX ÉLECTIONS DU COMITE D'ENTREPRISE DU 6 FÉVRIER 2001

Le nouveau comité est réparti de la façon suivante :

FO :        5 élus  ( 3 dans le 2ème collège, 2 dans le 1er collège)
CFDT :    5 élus  ( 2 dans le 2ème collège, 1 dans le 1er collège)
SU :        2 élus  ( 1 dans le 2ème collège, 1 dans le 1er collège)
CGT :      1 élu  (  dans le 2ème collège)
CGC:       1 élu  (  dans le 3ème collège) 

Collège CGC SU CFDT CGT FO NULS TOTAL
3ème 22 13 10 8 5 13 71
2ème 52 127 143 95 230 16 663
1er  / 109 98 32 160 10 411
DP gradés 75 149 162 100 211 36 733
DP emplo / 117 104 33 146 14 414

La CGC  représente environ 10,5% des voix exprimés dans les collèges où elle peut être représentée

Vos représentants au Comité sont : Jean-Philippe DUHAU / Jean-Claude FABRIS

Vos représentant en délégué du Personnel sont : Jean-Paul HENRY / Patrick OPERTO

COMITE DU 15 décembre 2000

Préliminaire

Le CE demande à la Direction qu'une solution rapide soit apportée au problème de la taille des écrans en agence.

Plan de Formation 2001

Il représente un volume de formation de 7777 j/h réparti en 2245 j/h de formation qualifiante (institutionnelle) et 5532 j/h de formation adaptation. Cette dernière est fortement impactée par les projets IARD (1034 j/h), GERC (450 j/h), EURO (1000 j/h), OPCVM (400 J/H).

Suite à la présentation des enjeux ( renforcement des compétences managériales, détermination d'un niveau de formation utile, développement de schémas pédagogiques modernes et évolutifs) ..

le CE met en garde la direction sur les dérives des formations à distance et les auto-formations qui ne doivent pas se substituer aux formations classiques, ni s'inscrire dans l'auto-insuffisance et le laisser faire. Le CE conteste fortement la possibilité et l'efficacité de s'auto-former à son poste de travail.

Un avis favorable est donné avec réserves et demande de présentation de l'avancement du plan en juin 2001 par la CGC et FO.

Présentation par Monsieur J. MERELLE du Plan d'Orientations Stratégiques 2001-2003

Finalité de la CE CAZ : être une banque coopérative régionale, leader sur les marchés de proximité au service de la satisfaction de tous ses clients et du développement économique local et régional. Valeurs institutionnelles, respect de l'autre, esprit d'équipe et de solidarité, responsabilité et initiative, exemplarité de l'Encadrement, réussite et performance sont les valeurs permanentes de l'entreprise.

Bilan du POS 1997-2000 : nos réussites sont basées sur le maintien d'une bonne dynamique commerciale, la maîtrise des risques, une productivité en progression, de nombreux projets menés à leur terme, des progrès dans la maîtrise managériale et dans le dialogue social. Nos échecs résultent d'une part de marché collecte en recul, d'une maîtrise des charges inférieure aux objectifs, de la non mise en place de certains projets, d'une mobilité fonctionnelle siège-agence insuffisante.

Perspectives 2001-2003 :

Le contexte économique et financier : une croissance d'environ 3 %, une inflation d'environ 1,7 %, une consommation en hausse et un taux de chômage en baisse. Le marché des crédits devrait poursuivre sa croissance, les arbitrages des placements se faire en faveur des OPCVM pour 1/3 et les assurances vie 50 %.

L'environnement concurrentiel : favorisé par la monnaie unique, apparition de nouveaux intervenants utilisant les nouvelles technologies, avec un développement des services para-bancaires.

L'impact décisif des nouvelles technologies.

Le Big Bang : il s'agit de la levée du ni-ni (rémunération des dépôts à vue et facturation, mais des doutes subsistent encore d'où une position attentive et attentiste du groupe), de la dématérialisation du livret A (elle est engagée mais se fera sur 3 ans en étant attentif à l'impact sur les agences et sur la clientèle), de la mise en place de l'Euro fiduciaire (qui doit constituer une opportunité pour tirer profit des contacts générés sur cette période).

Le Cadrage Stratégique National : une part de marché de 13 % minimum sur les activités bancaires de proximité, un coefficient d'exploitation de 65 %, un résultat net x 2, une convergence informatique.

Les 5 enjeux stratégiques de CAZ : - intégrer l'évolution de notre métier de distributeur dans notre organisation et nos pratiques pour vendre + et mieux, - adapter les compétences et mobiliser les potentiels d'initiative des 1600 collaborateurs, - maîtriser nos charges pour réduire nos prix de revient, - maîtriser nos risques pour sécuriser nos développements, - développer et animer le sociétariat pour enraciner et faire vivre les valeurs de la Caisse.

Présentation du protocole de constitution de la Communauté ARPEGE

Elle est composé de 17 Caisses et des communautés existantes SERSIM (PAC et LR), ARPEGE C8 (CAZ - IDFO - IDFN - Franche Comté - PL - DOM TOM - TOM), CTIRCEAL (Alpes - RAL - Auvergne - Bourgogne - LDA), VIVALIS (Alsace et LN) s'appuyant sur la base "ARPEGE SERSIM". Elle a pour responsabilité d'arbitrer et décider les orientations stratégiques, créer la société d'édition, d'organiser la fonction production, d'assurer le pilotage global ainsi que l'élaboration et la mise en œuvre du plan triennal glissant, d'harmoniser les politiques d'investissement, de gérer le volet économique, de coordonner les politiques de gestion des RH et de prendre en charge la dimension sociale dans le respect de l'accord cadre national.

A nos questions Mr. MERELLE répond :

que les métiers restent et que l'accord cadre national et les accords locaux sécurisent l'emploi,
que la mutualisation doit permettre une diminution des coûts, mais il est trop tôt pour donner des chiffres exacts,
qu'une DOSI communautaire est vraisemblable dans la structuration de la maîtrise d'ouvrage,
que les évolutions demandées par la CE CAZ seront traitées jusqu'en 2003, date de la plate forme unique.

Affectation du 1 % Logement

La prestation est identique à l'année 2000 :GIPLAM 258 KF, AIAC 152 KF, CILCA 403 KF, CILVAR 707 KF soit un total de 1.521 KF.

Accord à l'unanimité des élus au CE.

Présentation du Budget Prévisionnel du CE

Budget de fonctionnement (hors PV) de 915 KF

Budget Œuvres Sociales de 6.235 KF se répartissant comme suit :

Loisirs 2.140 KF
Enfance et Jeunesse 1.280 KF
Sports 750 KF
Entraide 1980 KF
Centrale d'achat 85 KF

Ce budget est approuvé par la CGC, la CFDT et FO

COMITE DU 1er décembre 2000

Préliminaire:

Les élus du CE préoccupés par la sécurité des agences lors du Congrès Européen demandent la fermeture d'un certain nombre de points de vente et de formation.

Présentation des résultats commerciaux au 30/09/2000
Encours moyen compte de dépôts en progression constante = 4 023 MF
Excédents de collecte, sont loin des objectifs et des résultats 99, cela est dû aux recyclages du début d'année sur une épargne réglementée peu favorable. Nous sommes néanmoins 4ème du groupe. Le Comité pose le problème du réajustement des objectifs.
Engagements de crédits : prêts personnels (inférieur à l'objectif) 817 MF , prêts immobiliers 2 543 MF supérieur à l'objectif tout comme les prêts professionnels 203 MF. Sur l'économie locale un peu plus de 50 % de l'objectif.

La CGC demande des précisions sur la dénonciation du contrat avec le groupe AXA, il est précisé que c'est une démarche nationale afin d'obtenir les mieux disant commercial et financier.

- Part de marché : encours dépôts CAZ 14,76 Réseau 12,39

crédits conso CAZ 6,27 Réseau 4,70

crédits immo CAZ 21,59 Réseau 14,29
La CE CAZ sur le chiffre d'affaire par agent est 4ème sur le particulier, 8ème tous marchés, elle est 2éme en indice de performance commerciale. Le PNB par agent dépasse la moyenne nationale (904 contre 882 KF).

Information sur l'évolution commerciale des agences passées en horaires continus.

5 agences dans le Var (St Raphaël - Hyères ville - Draguignan - La Valette - La Seyne Ville) et 5 agences dans les A.M. (Médecin - Carnot - Menton - Soleau - Jeu de Ballon). L'ensemble des avantages et inconvénients ne permettent pas de tirer des conclusions quand à l'augmentation du nombre d'agences. (voir la présentation power-point effectuée à cette occasion)

télécharger les résultats au 01/09/2000

Information sur le chantier DIAPASON

Pour les O.S. il apparaît un flou complet quant aux objectifs et la finalité de cette démarche !

Pour la direction la gestion prévisionnelle des emplois et carrières ne peut se faire que grâce à un outil de référence.

Monsieur PRIEUR refusant d'admettre que la non perception des véritables objectifs de la démarche provenait essentiellement d'une insuffisance du cabinet de consultant extérieur, estime que l'encadrement n'a pas su décliner les finalités à leurs équipes et aux collègues participant à cette démarche métiers.

La direction décline les finalités en 4 chapitres :
Déterminant les principales filières de métiers : les différentes compétences dans les filières et les compétences proches dans les emplois de filières de métiers différents.
Les aides aux ressources humaines : les compétences pour gravir verticalement; les passerelles pour changer de filière; permettre d'établir des formations plus spécialisées; améliorer le système d'appréciation.
Permettre une politique de rémunération, promotion ou avancement dans l'emploi plus pertinente.
Appréhender les métiers émergeants.

Phase 2 : (dont les O.S. pensent qu'elle a été incomplète) le comité stratégique avait 2 objectifs :
repérer les principales filières de métiers sans avoir une vision organigramme;
repérer les grandes évolutions possibles des métiers dans l'entreprise.

Phase 3 : mise en place de 8 domaines métiers classés dans 3 groupes (processus client - support business - support infrastructure) ayant pour but des modèles d'emplois types avec les référentiels de compétence.

Phase 4 : les conséquences en matière d'outils pour l'appréciation, la formation, les promotions, les rémunérations ….

Création d'un observatoire des métiers (analyse des évolutions, prospective des métiers).

 

Consultation sur l'accord national PRP

89 personnes sont actuellement concernées, et notre accord local arrive à son terme.

Avis favorable des O.S. dont la CGC, à l'exception de la CGT

COMITE DU 31 AOÛT 2000

1 -Présentation au Comité d’Entreprise de la mise en place de l’EURO à la CE CAZ

Septembre 2001

pré-alimentation des Banques en pièces et billets en Euro

Décembre 2001

Les Banques assurent dès le 15 décembre 2001 la distribution à la clientèle de sachets Euro(" kit ") de 40 pièces d'une valeur de 100 FRF (soit 15,24 € )

L'euro devient une réalité plus concrète et concerne tous les particuliers dans leur vie quotidienne

Janvier 2002 - Avril 2002

Tous les citoyens des états membres participant à l’UEM peuvent effectuer leurs achats quotidiens avec des pièces et des billets libellés en EUROS. Le rendu de monnaie est, autant que possible, systématisé en Euro

les banques distribuent exclusivement des pièces et billets Euro à partir du 1er janvier 2002 (bascules des DAB/GAB et CAS)

Période de double circulation franc-euro pendant 6 à 8 semaines, puis retrait du franc : les commerçants n'acceptent plus de paiements en FRF à partir de mi-février 2002

Les banques continuent à échanger les pièces et billets FRF jusqu'à mi-avril 2002

Relance du projet national " Monnaie Unique " au sein de la CNCE

Ce projet comprend trois axes principaux qui seront déclinés dans l ’ensemble des Caisses du Groupe

bascule de la gestion interne

bascule commerciale (compte clients)

bascule de la monnaie fiduciaire

Organiser les bascules informatiques finales et l'arrêt de la distribution des produits en franc principalement entre juin et octobre 2001

bascule des crédits (juin 2001)

bascule des comptes à vue entre septembre et octobre 2001

arrêt de la distribution de chéquiers francs au 1er septembre 2001

bascule de l'épargne réglementée à une date commune pour le Groupe et éventuellement La Poste à partir d'octobre et au plus tard le 30 novembre 2001

bascule des contrats d'assurance vie par ligne de produits en collaboration avec la CNP

Une organisation à mettre en place pour

Se préparer à recevoir et à stocker des pièces Euro à partir du 15 septembre 2001

Effectuer les adaptations en agence et siège (techniques, logistiques et organisationnelles) pour pouvoir diffuser dans de bonnes conditions des Euros dès le 15 décembre 2001

Être en mesure de procéder aux opérations de retrait du franc sur le 1er semestre 2002

Veiller :

à la disponibilité adéquate des pièces et billets euro dès le 1er janvier 2002

à une préparation et (in)formation de l'ensemble des collaborateurs CAZ

à l’accompagnement de la clientèle dans le processus d’appropriation des pièces et des billets

aux conditions de sécurité (biens et personnes) et d’assurance

2 - Avis du CE sur le projet de bascule de la sphère sociale

la CNCE a retenu de basculer la sphère sociale de chaque entreprise du réseau au

1er JANVIER 2001.

Cette date présente notamment comme avantages :

De démarrer au début d ’une année civile

D ’éviter les difficultés liées au retraitement des données et aux cumuls partiels dans le cas d ’une bascule en cours d ’année

De mettre à profit l ’année 2001 pour s ’approprier progressivement la nouvelle monnaie et de fait être plus en mesure d ’en expliquer le fonctionnement à la clientèle.

LES CONTRATS DE TRAVAIL

a partir du 01/01/2001, les montants des nouveaux contrats de travail seront libelles en euros avec, pendant la période transitoire, un double affichage en francs

les contrats en cours ne nécessitent aucun avenant signe par le salarie en application du principe de continuité juridique des contrats

LES ACCORDS COLLECTIFS

La CNCE fixera en euros pour le 01/01/2001 la valeur du point et les autres valeurs incluses dans les accords collectifs nationaux

les valeurs fixées en francs dans les accords collectifs d ’entreprise seront converties en euros

LES MONTANTS D ’INTERESSEMENT ET DE PARTICIPATION SERONT CALCULES EN EUROS

LES SALAIRES

la paie et les bulletins de salaire seront établis en euros a partir de janvier 2001

les bulletins de paie comporteront la mention " bulletin de paie en euros "

pendant la période transitoire, une double information en francs sur la rémunération brute, le net imposable et le net a payer sera affichée sur le bulletin de paie

la valeur du net a payer en euros ne sera en aucun cas inférieure a la valeur du net a payer en francs convertie

pendant la période transitoire, les valeurs portées au crédit du compte du salarie seront fonction de la monnaie de gestion de son compte

Certaines prestations seront calculées et liquidées en FRANCS pendant la période transitoire (I.J.S.S., allocations longue maladie versées par la C.G.P., prestations versées par la MNCE...) :

les valeurs seront converties en euros pour celles qui nécessitent un passage en paie

les écarts de conversion seront traites en comptabilité

RÈGLEMENT DES FRAIS PROFESSIONNELS

les notes de frais seront gérées exclusivement en euros. les dépenses en francs seront converties par le salarie

BILAN SOCIAL ET REPORTING

les établissements du groupe fourniront les reportings en euros des 2001. la cnce se chargera de traduire les exercices antérieurs

ONT VOTE POUR CGC - FO - SU - CGT

 

3 - Avis du CE sur le projet de scannérisation des chèques

Les Objectifs

Rendre le temps commercial aux commerciaux.

Ramener le temps de traitement moyen en Agences à 30 mn au lieu de 2 h 30 mn.

Temps commercial rendu : Équivalent 25 ETP.

Sécuriser le transport des chèques Agences.

Répondre à la décision au 1er Janvier 2002 de suppression des échanges physiques des chèques.

La solution Préconisée :
Scannérisation en Agence des Chèques déposés pour 100 Agences.

L ’arrêté de fin de journée est supprimé.

L ’historique du chèque déposé est accessible sur le poste Scanner durant 4 mois au minimum.

Gain d ’1 jour de valeur (1,5 MF). Disposition du 01/01/2001.

Mise en œuvre du projet

Tests en juillet et août sur 17 agences

100 agences déployées fin septembre si mise en œuvre du projet

Beaucoup de question ont été posé sur les conséquences sociales liées au projet, la sécurisation des fichiers, le pourcentage de rejet….

ONT VOTE POUR CGC - SU

tout en constatant la saisine tardive du CE sur ce dossier, la non présentation des conséquences sociales liées aux gains de temps décris, à l'intérêt de la disparition de travaux routiniers à faible valeurs ajoutés, le déploiement uniquement au 2/3 des agences même si elles représentent 80 % des chèques, à la limitation aux chèques déposés dans les urnes et non au guichet.

 

3 - Information au CE :

Modification des horaires de travail de l'agence de CARRAS qui passe d'une ouverture du lundi à celle du samedi.

 

COMITE DU 13 JUILLET 2000

1. Approbation du PV du 20 Mai 2000.

Le PV est approuvé à la majorité.

2. Consultation sur le Bilan de Formation 1999.

Seul le SNE CGC, après avoir noté une amélioration par rapport aux exercices précédents et demandé que cet effort soit poursuivi, a émis un avis favorable au bilan présenté. Ce bilan reçoit donc un avis défavorable de la part du C.E.

3. Informations sur les CIF et Bilan de compétences.

La discussion a été principalement axée sur les tests internes " Echo " et " Sosie " que fait passer la DRH aux candidats à différentes fonctions dans l’entreprise. Le SNE CGC ne partage pas l’avis général du C.E., selon lequel ces tests seraient inadaptés. Il considère, à contrario qu’ils permettent (" Echo " notamment), avec l’entretien qui suit, une bonne visibilité sur les aptitudes professionnelles des candidats et facilitent ainsi leur orientation.

4. Consultation sur le déploiement d’INTRANET.

La personnalisation des accès (user et mot de passe) en fonction des profils utilisateurs, fera l’objet de négociations avec les O.S.

Le déploiement comprendra différentes phases, dont le passage par une agence pilote (Août 2000) et un groupe pilote ( Septembre ou Octobre 2000), après livraison d’un développement demandé au CTR Est.

Le CE émet un avis favorable sous réserve qu’il soit tenu compte des recommandations particulières de la CNIL en la matière, et que le règlement intérieur soit modifié en conséquence.

5. Définitions d’emplois en G de " Responsable du département Suivi du Risque Etude et homologation " et " Responsable précontentieux Grands Comptes ".

Avis favorable du C.E.

6. Information sur le " Démarche métiers ".

Le SNE CGC considère que cette démarche est nécessaire pour adapter l’entreprise à l’évolution des métiers et des carrières. Il sera très attentif à l’utilisation qui en sera faite, et aux conséquences sur l’organisation, le contenu et les classifications des emplois.

7. Contrat de travail de la salariée du C.E.

Le CE estime que les conditions ne sont pas remplies pour que cette salariée perçoive une prime d’intéressement au même titre que les salariés CECAZ. Il sera procédé à une consultation juridique sur les termes du contrat de travail, le versement éventuel d’une prime exceptionnelle est envisagé.

 

COMITE DU 16 JUIN 2000

Présentation des comptes par M. FLARE (SACEF)

M. Flare, expert comptable désigné par le comité, nous a présenté une étude des comptes de la Caisse d’Épargne Côte d'Azur. Il remarque que l’effort commercial, qui a pourtant été très important pour l’année 1999, n’a permis que de compenser la baisse de marge liée à la hausse des taux d’intérêt.

La dévolution des fonds centraux (543 MF - 330 MF reversés à la CNCE) liés à la réforme des Caisses d’Épargne viennent augmenter nos fonds propres. La réforme induit aussi la création d’un Fond de garantie des déposants censé garantir les dépôts effectués dans notre établissement. Cette cotisation est de 36 MF. Nécessaire dans son principe, nous nous interrogeons du bien fondé de son assiette de calcul. En effet, la cotisation intègre les dépôts sur livret A ! ceci sont pourtant garantis par l’état... La Direction nous affirme que la CNCE intervient auprès de la CDC pour que les produits garantis par l’état soient exclus de l’assiette de calcul.

Concernant les effectifs, le taux de CDD atteint 8,5% de l’effectif CDI. Ce chiffre est nettement au dessus de la moyenne nationale (6.6%). On constate aussi une légère baisse des ETP et des charges de personnel (-4.8%)

Prime d’association (article 69 du statut, alinéa 2) cette prime, inexistante depuis de longues année à la Caisse d’Épargne Côte d'Azur, pourrait être versée cette année si les provisions pour FRBG ne venaient pas amputer le résultat. Nous sommes en droit de nous interroger de l’introduction des FRBG dans le calcul de la prime d’association étant entendu que les FRBG ne correspondent pas à un risque identifié. Les explications alambiquées de la Direction expliquant que le 14ème mois était inclus dans le salaire net ne convainquent personne.

On constate d’autre part une décollecte importante mais, suite aux efforts du réseau, nettement moindre que dans les autres caisses d’épargne. La remontée des taux cette année devrait aussi diminuer le montant des remboursements anticipés et des renégociations des prêts.

M. FLARE entame ensuite un dossier sujet à polémique : les contentieux.

85% des contentieux datent d’avant 1994. On ne peut que se féliciter que la progression des nouveaux contentieux ne suivent pas la progression de l’activité, preuve que nos commerciaux font une très bonne analyse du risque, cependant, les gros dossiers provisionnés les années précédentes sont peu à peu passés à pertes et profit. Les sommes passées actuellement représentent 15% de nos fonds propres ! ! les sommes à venir encore 10% ! ! ! il est évident que nos résultats et nos ratios sont fortement marqués par ces montants colossaux aux regard de nos fonds propres passés allègrement en pertes ! les syndicats dans leur ensemble s’étonnent de la passivité de la direction face à ces dossiers et demandent que la lumière soit faite sur leurs causes.

Nouveaux postes dans l’organigramme.

Sont proposés deux nouveaux postes dans le pole finance : un poste de fiscaliste en F rattaché à la direction financière, un poste de technicien contrôle de gestion rattaché à la Direction du contrôle de gestion.

Concernant le poste de fiscaliste qui existait auparavant, sa réactivation semble suscitée par l’introduction forte de la fiscalité dans le monde des caisses d’épargne depuis quelques années.

Le poste de technicien Contrôle de gestion ( classé en " D ") est contesté par la C.G.C. qui, au regard des tâches affectées à cette personne et remplies actuellement par des personnes classées soit en " E " (assistant contrôleur de gestion ) soit en " F ", (contrôleur de gestion) demande que ce poste soit classé en " E ". d’autre part, cette personne serait rattachée, comme toutes les autres, au directeur du Contrôle de Gestion. Cette structure en râteau ne semble pas prouver son efficacité, l’absence de hiérarchie n’étant pas un élément stabilisateur pour l’encadrement qui a besoin de structure. Enfin des tâches comme "  restructuration des bases de données " semblent relever de la pure fantaisie. Ce genre de tâches relève essentiellement du C.T.I.R. nous nous sommes doté récemment d’un outil onéreux ( QUALIAC, 3 MF) articulé autour d’une base de donnée ORACLE, la sagesse serait d’exploiter cet outil. Ce qui ne rentre pas dans les compétences techniques du contrôle de gestion.

La CGC s'abstient de voter, les autres OS votent pour

Point 6 : création d’un poste d’assistant à la Direction du Réseau : pour CGC – SU – CFDT – CGT , demande de report de vote de FO

Point 7 Avis sur la définition d’emploi d’assistant du responsable du département contrôle et ressources du réseau : CGC pour et une partie de la CFDT, les autres s'abstiennent

Comité du 30 mai 2000

Un comité d'entreprise relativement technique traitant essentiellement des questions réglementaires et comptables. On note avec satisfaction un climat serein propice à un travail de qualité.

Calcul de la participation

M.CHAZAL nous présente les résultats de l'exercice 99 servant au calcul de la participation. Il rappelle que sans accord local ce sont les directives nationales qui l'emportent et que la participation est calculée en fonction du salaire.

Il ressort une réserve spéciale de participation égale à 9 950 977 F. La CGC tient à la disposition de ceux qui le souhaitent les procédures de calcul.

Calcul de l'intéressement

L'accord d'intéressement signé en 98 concerne trois années comptables : 98, 99 et 2000. Il doit donc être renégocié pour les résultats de 2001. Pour l'exercice 99 les trois critères déclencheurs de l'intéressement ont été atteints :

Résultat net comptable > 0;

Taux de rendement des fonds propres >3 % ( il est égal à 6,71%)

Participation salariale <6% de la masse salariale ( la participation =2,8%)

Le montant de la participation est donc de 10 654 696. Rappelons que l'accord stipule que cette somme sera répartie de la façon suivante : 80% non hiérarchisé, 20 % en fonction du salaire.

Rapport de gestion et examen des comptes 99

Le contrôleur de Gestion M. MABILLE DUCHENE met l'accent sur la faiblesse actuelle des taux de marge sur les crédits (0,35%), ce qui risque d'entraîner des problèmes pour les résultats futurs. Toutefois, le crédit est un élément primordial de la bancarisation et de la fidélisation, qui entraîne un redressement de nos chiffres. Il serait néanmoins plus sain que la marge crédit soit de 1,30%. En revanche, la marge sur les prêts conso est relativement confortable (3%). Corollairement on constate une diminution de 11% de la trésorerie liée à une politique commerciale très axée crédit.

La CGC fait alors remarquer que si nous avons utilisé une partie de nos ressources pour financer les crédits, il est normal que la trésorerie soit en baisse, mais, de fait, la marge sur les crédits doit être revue à la hausse!

Le PNB augmente en 99 de 83 MF et, pour la première fois, les frais de gestion sont en baisse.

Les frais informatiques sont en baisse. Cela est dû pour partie aux développements communautaires, à des économies sur l'entretien de matériel et une stabilité des frais de personnel et des dotations aux amortissements.

Les perspectives à moyen terme sont "d'œuvrer avec détermination au rapprochement des plates-formes informatiques et de la communauté arpège".

La CGC demande des précisions étant entendu qu'aucun schéma cible n'est actuellement connu aux dires de la CNCE. La Direction n'apporte aucune réponse satisfaisante sauf à dire que la communauté C17 sera génératrice d'économies.

Sur un autre chapitre, on constate chaque année moins de contentieux que les années précédentes. Toutefois, la CGC demande des éclaircissements sur la reprise de provision de 49 MF effectuée en 98 et son incidence sur la fiscalité et le résultat, ainsi qu'un document sur le contrôle fiscal et la provision qui en a suivi de 18 MF.

Enfin, les ratios de sécurité sont largement dépassés.

Bilan des réclamations en 1999

On constate une progression des réclamations entre 1996 (774 réclamations) et 1999 ( 1830 réclamations). Cette évolution est due pour partie à la gestion centralisée, donc à la connaissance des réclamations. Les réclamations sont classées en 7 catégories dont les plus représentatives sont : la fiabilité (22%) la disponibilité (31%). Le délai moyen de réponse est de 7 jours.

La CGC regrette que la réaction à une réclamation soit curative et non pas préventive, et que ces analyses ne soient pas suivies de plans d'actions. Quand on voit que plus de la moitié des mécontentements ont pour cause la disponibilité et la fiabilité, il nous parait souhaitable d'agir durablement.

Le contrôle interne

Depuis la directive de 1997 chaque direction est tenue d'effectuer un auto contrôle et d'en remonter le résultat à l'inspection générale. Celle ci compare les états fournis par leurs propres contrôles interne. Globalement le résultat est satisfaisant, chaque direction signalant les éventuelles anomalies et proposant des plans d'action pour y remédier. Il faut noter que nous sommes une des seules caisse a avoir mis en place un tableau de bord des risques crédit.

Comité extraordinaire du 20 mai 2000 

Consultation du C.E sur les Statuts et le projet de Règlement d’Administration intérieure de la CECAZ.

 

Après une première présentation faite le 11 Mai par Jean Pierre SERRA, les élus au C.E. ont demandé le report de la consultation à une date ultérieure (cf. Ess. CE du 11/5 plus bas sur cette page)

Les avis émis par les élus lors de la réunion précédente n'ont pas varié au cours de cette séance du 20 Mai, à savoir:

toutes les tendances représentées s’accordent à dire que les textes proposés sont " parachutés " (si ce n’est imposés) par la CNCE, rétrogrades voire tendancieux pour certains aspects (salarié universel notamment), et qu’ils posent des problèmes de fond, lesquels font l’objet actuellement de consultations juridiques.

Bien que globalement d’accord sur cet avis, les O.S. représentées au sein du C.E. ont ensuite manifesté leur vote de la façon qu’elles estimaient la plus appropriée: le résultat a été de 2 votes " contre " et 3 refus de vote (dont la CGC).

La CGC a tenu a préciser qu’il ne fallait pas interpréter sa position comme une attaque ou une suspicion à l’encontre du Président du Directoire de la CECAZ ou du Président du Directoire de la CNCE, mais comme une manifestation contre des textes à la fois hybrides et ambigus.

Commentaires de la CGC :

On constate pour l’instant, à la lecture de ces textes que s’opposent et se juxtaposent des règles de droit commercial issues à la fois des Sociétés Anonymes et des Sociétés Coopératives, et qu’il en est de même pour le droit social.

La CGC a donc estimé pour sa part qu’un vote favorable relevait de l’irresponsabilité, et qu’un vote négatif pouvait être interprété comme une opposition à une refonte des statuts (ce qui n’est pas le cas pour la CGC). Elle a donc opté pour le refus de vote pour tenir compte des consultations juridiques en cours qui, si elles conduisaient à une révision dans un sens favorable, lui permettraient d’émettre éventuellement un avis positif sur des textes amendés, sans être en contradiction avec un vote précédent.

La CGC a également demandé, avec d’autres O.S., la désignation d’un expert.

Nous vous donnons ci dessous le communiqué de la CGC au Comité d’Entreprise.

" Les élus du Comité d’entreprise ne peuvent émettre un avis ni sur les statuts de la Caisse d’Épargne Côte d’Azur, ni sur le Règlement d’Administration Intérieure qui les complète sur lesquels ils sont consultés pour les raisons suivantes :

- Il leur est impossible d’en vérifier la conformité au droit sans recours à expert. En effet, le changement juridique et le changement des propriétaires des Caisses d’épargne vont avoir des conséquences sur la marche générale de l’Entreprise.

- La consultation ne porte pas sur les statuts des S.L.E., or leur création influe aussi sur le fonctionnement et la marche générale de l’entreprise, ne serait-ce que par la rémunération des parts sociales.

- L’adjonction dans les statuts d’un administrateur de la loi de 66, réduisant la représentation du Comité d’Entreprise au C.O.S. mérite une étude juridique approfondie quant à la préservation des droits du Comité et des salariés.

- La juxtaposition de la loi sur les sociétés coopératives de 1947, de la loi sur les sociétés de 1966 et de la loi des Caisses d’Épargne de 1999 rend d'autant plus complexe la compréhension générale de la nouvelle organisation juridique des Caisses d’Épargne. En tout état de cause, de nombreuses dispositions prévues par les Statuts et le Règlement d’Administration Intérieure méritent une expertise juridique approfondie, notamment parce qu’ elles sont susceptibles en l’état, d’être opposables par un tiers.

Pour assumer pleinement ses responsabilités et donner un avis éclairé, le Comité d’entreprise souhaite faire appel à un expert juridique conformément à l’article L.434-6 du code du travail, 7ème alinéa, et donner un mandat spécial à son secrétaire ou à un de ses membres titulaires, pour procéder au choix de cet expert."

COMITE DU 11 MAI 2000 

1. Présentation des comptes 1999 du Comité d’Entreprise.

La présentation faite par le nouveau commissaire aux comptes a été parfaitement claire et explicite. Les élus du Syndicat Unifié ont estimé qu’elle était teinté d’une certaine partialité à l’encontre de l’équipe gestionnaire précédente.

Pour notre part nous avons relevé, dans le travail accompli par le Trésorier du C.E., une volonté de précision et de conformité à laquelle nous souscrivons totalement.

2. Vote du quitus au Trésorier.

Compte tenu de la qualité du travail réalisé, c’est sans aucune réticence que la CGC a voté ce quitus. Le résultat du vote général (égalité entre les " pour " et les " contre ") a posé le problème de la représentativité d’un suppléant au sein de la CFDT.

3. Approbation des P.V. des 16/2, 2/3/2000.

Approbation unanime.

4. Consultation du C.E sur les Statuts et le Réglement d’Administration intérieure de la CECAZ.

Après une présentation très éclairée de Jean Pierre SERRA, le C.E. unanime a demandé à ce que son vote soit reporté à une séance ultérieure afin de pouvoir conduire la réflexion qu’il convient de mener sur le sujet, et attendre le résultat des consultations juridiques en cours. Une séance extraordinaire a été convenue pour le Samedi 20 Mai à Nice.

Commentaires de la CGC sur ce point.

Le projet présenté (ci annexé) est défini par la CNCE. La Direction nous demande de nous prononcer sur un texte qui semble porteur de difficultés et fait l’objet de notre part et de la part d’autres O.S. de consultations juridiques. La CGC se demande qu’elle est l’intérêt de se prononcer sur un texte que l’on ne peut amender autrement qu’au niveau national et notamment dans le courant de la semaine 20.

Le calendrier imposé par la loi de 1999, a été élaboré en dépit du bon sens compte tenu des contraintes matérielles qu’elle induit.

COMITE DU 20 AVRIL 2000 

1. Le Bilan Social

L’évolution des effectifs est positive de + 22 salariés dans le Réseau entre 98 et 99 et de + 11salariés dans les services centraux.

a pyramide des ages est assez particulière :

de 41 à 60 ans à dominante masculine

de 20 à 40 ans à dominante féminine

Dans les demandes d’emplois et réponses on observe plus de candidatures de femmes que d’hommes. Lors des entretiens de sélection il est observé un comportement plus dynamique et plus réactif du côté des femmes.

Promotions 80 % du nombre total de promotions concerne les catégories C et D.

49 % concernent les femmes.

Absentéisme : maladie et longue maladie sont en légère diminution

Formation : diminution du % de la masse salariale consacré à la formation : en baisse 7,10 % en 98 et 5,75% en 99 !

Les filières de métiers ainsi que la gestion des carrières apparaissent encore à nos yeux comme insuffisamment développées.

Le vote du Bilan social

POUR : CGC FO CFDT SU

CONTRE CGT

2. Rapport sur l’égalité Hommes Femmes

La féminisation de notre Entreprise se développe : 43 % en 99

La population féminine est globalement plus jeune, plus diplômée

Les femmes représentent 64% es embauches en 99 (CDD CDI auxiliaires d’été)

3. Bilan annuel du travail à temps partiel

Progression de l’effectif CDI à temps partiel.

Des cas paraissent ne pas pouvoir être résolus : abandon du demandeur /aux contraintes en agences, ou au risque de changement d’ES.

4. Infos heures supplémentaires.

en 99 - 9415 HS réalisées par 601 salariés

de 36 à 39 76%

de 39 à 47 21%

>47 3%

5. Activité commerciale 1er trim. 2000

Performances réalisées :

vente des parts sociales

enveloppe FCP emprunt

Nombre de ventes (assurance vie) et montant moyen

Malgré cela les résultats sont en deçà de ce que l’on attendait : - 147MF

En crédit : immobiliers très bons résultats Perso : idem 1er trim. 99

CA par agent 252 KF 25ème rang.

6. Consultation sur le projet d’accord relatif à l’aménagement du temps de travail de la Banque par téléphone :

POUR : CGC CFDT SU

CONTRE : FO CGT

COMITE DU 29 MARS 2000 

Le premier point de la réunion de ce jour concernait la création du poste de secrétaire de la Directrice du développement des compétences ( classification. " C "). La classification paraît un peu basse à l'ensemble des O.S, cependant la création de ce poste a été approuvée à l'unanimité.

Poste de Webdesigner et de Webmaster.

Ces nouvelles vitrines de la Caisse d'Épargne Côte d'Azur que sont Intranet et Internet demandent des mises à jours immédiates, des pages conviviales et une certaine veille technologique. Pour cela le poste de Webdesigner, (classé en " E ") qui se rapproche du rôle de l'infographiste et celui de Webmaster (classé en " E/F "), gestionnaire des sites, sont crées à la Direction du Marketing. La direction n'exclut pas une recherche en interne, étant entendu que les personnes doivent avoir deux ans d'expérience.

Le positionnement hiérarchique à la direction du marketing se justifie par un relationnel bien plus orienté vers les Directions et leurs soucis ou besoins de communication que par une maintenance technique qui sera assurée par le C.T.I.R.

Les principes de bases sont rappelés par la Direction :

Disposer d'une page d'accueil agréable et originale;
Privilégier une navigation simple;
Identifier les besoins de la clientèle pour mieux y répondre et les attirer;
Être bien référencé;
Impliquer le personnel de l'entreprise.

ET SURTOUT ACTUALISER EN PERMANENCE

Les Directions communiqueront avec le Webmaster par l'intermédiaire d'e-mail. Charge au Webmaster et au Webdesigner de mettre en forme et de remonter sur le serveur.

Pour la C.G.C.,

: la double classification du poste de Webmaster est d'autant plus incohérente que ce métier n'existait pas il y a trois ans ! Qui à la caisse peut juger des compétences d'un Webmaster et en déduire sa classification? La C.G.C. propose un poste en " F ".
· De la raison même de la nouveauté des métiers sur le marché du travail, l'appel à candidature sur le poste de Webdesigner ne doit pas être proposé à des employés classés en " D " au minimum, mais ouvert à tous.

¸ Le poste de Webmaster, pour des raisons techniques de sécurité, DOIT être localisé au C.T.I.R. en effet, le serveur est dans un site protégé et offre une sécurité maximale à l'intrusion de "hackers" aux intentions ludiques ou malhonnêtes, mais toujours malveillantes. Si la Direction prend le risque de localiser ailleurs le Webmaster, il peut être à ce moment n'importe où et pas forcément proche de son supérieur hiérarchique direct et, pourquoi pas en télétravail. En effet, le Web de ses fonctions propres, de sa réactivité, demande d'autres façons de procéder, une réactivité élevée, un état d'esprit nouveau.

La Direction accepte nos propositions 1 et 2 et ne se prononce pas sur la troisième. Le Webmaster sera donc classé en " F " et le poste de Webdesigner ouvert à toutes les classifications.

Nous ne comprenons pas l'intervention du SU qui demande si la direction ne succombe pas à un phénomène de mode et s'il ne vaudrait pas mieux faire appel à une société de service!!! Nos collègues du SU précisent toutefois qu'ils ne s'opposent pas aux créations d'emplois. on les en remercie!!!!

Projet I.A.R.D

L'I.A.R.D est un axe stratégique du groupe de la Caisse d'Épargne Côte d'Azur. Il permet de fidéliser la clientèle, empêche en partie les assureurs de venir sur notre cœur de métier et génère un fort P.N.B.. La " Bancassurance " représentera 25% de part de marché en 2005, et il faut être présent maintenant sans cela nous aurons beaucoup plus de mal plus tard et cela nous reviendra bien plus cher.

Pour cela, en partenariat avec les Mutuelles du Mans à travers une Société anonyme détenue à 65% par le groupe des Caisses d'Épargne, nous allons commercialiser nos propres produits.

C'est à dire que les Mutuelles du Mans vont nous aider à concevoir des produits originaux et adaptées à notre clientèle. Ces produits seront vendus à nos guichets et les sinistres gérés par un plateau téléphonique installé à Bordeaux.

Il faut noter que ces produits et ces métiers ne viennent pas en concurrence avec nos métiers actuels, mais sont bien complémentaires

Un plan de formation important sera décliné à la Caisse d'Épargne Côte d'Azur. L'ensemble du personnel des agences et celui du back-office sera formé. Le back-office quant à lui soutiendra la force de vente et se chargera de l'administratif particulier du marché de l'assurance. L'organigramme est accepté. Les fiches proposées sont rejetées, car sous classées à notre avis.

Révision du processus des crédits.

Succinctement, la révision du processus  des crédits rattache les tâches de production à la D.P.B, la Division analyse et le suivi du risque et la Division contentieux à la Direction des engagements, le pré-contentieux " économie locale " à la direction des Grands Comptes, ainsi que la suppression des conseillers en engagement et la mise en place d'un comité de liaison entre la division du suivi des risques et la D.P.B.

La suppression des postes de conseillers en engagement entraîne une inquiétude légitime. Toutefois, l'évolution de ces postes vers des tâches plus adaptées aux nécessités actuelles paraît indispensable.

La question des doubles classifications revient une fois de plus au centre du débat. Pour la C.G.C., la direction doit définir précisément les emplois de son organigramme. Elle doit donc savoir quels en seront les contenus, et ipso facto, quelles seront précisément les classifications. A notre avis une double classification dénote un manque de maîtrise, un " à peu près ", une approximation injustifiable. De ce fait, nous avons voté contre les fiches dont la classification étaient la plus basse. Ceci dit, l'organisation proposée nous semble convenable sauf pour le département " assistance filtre " que nous aurions aimé voir scindé en 2, la partie contrôle des dossiers rattachée à la D.P.B, la partie technique rattachée à la Direction des engagements. Nous avons donc donné un avis favorable. Cependant, la C.G.C estime que l'organisation d'une entreprise c'est important, mais elle place les hommes au-dessus des " concepts ", des " process " et autres " business-plan ". Elle veillera à ce que les personnes soient reclassées sur des postes équivalents. Nous serons intransigeants sur ce point d'autant plus qu'une intervention inopportune du responsable de l'Organisation lors d'une discussion sur la classification du poste de responsable du département " suivi du risque, étude et homologation " nous conforte en ce sens. Après mise au point, la Direction n'est pas insensible à nos arguments et promet de réfléchir sur la classification de ce poste et réaffirme que sa volonté est de reclasser les personnes au même niveau.

Avis du Comité

le projet:

Pour la C.G.C., L'organisation proposée nous semble convenable., les postes de techniciens en "E" complètent bien la filière métier : Avis favorable

Cependant les changements d'organisation ne doivent pas léser le personnel qui s'est attelé aux tâches précédentes et doivent se remettre en question, voire changer radicalement de métier. La Direction précise que c'est aussi son souci.

Pour FO, Le projet est cohérent à quelques exceptions près, avis favorable;

Pour le SU, si l'on ne prend pas en compte ses avis il votera défavorablement

 

Les Classifications:

Département Assistance / filtre : pour la C.G.C. du fait qu'il puise son contenu dans différents départements et qu'il crée de nouvelles fonctions, ce département doit être classé en "G" et non pas en "F". le votre porte sur la classification "F"

C.G.C., FO, et SU s'abstiennent

CFDT et CGT votent pour

Technicien assistance filtre

S'abstient le SU,

FO, C.G.C., CFDT et CGT votent pour

Technicien crédit aux particuliers

S'abstient le SU,

FO, C.G.C., CFDT et CGT votent pour

 

DIRECTION DES ENGAGEMENTS:

La direction nous informe qu'elle fera appel en interne pour pourvoir au poste de Responsable de la Division Analyse et Suivi du Risque. Nous ne prenons part qu'au vote concernant la plus haute classification.

 

Assistant comptable pour la C.G.C. la déclassification de ce poste en "E" ne se justifie pas.

S'abstient le SU,

C.G.C., FO, votent contre

CFDT et CGT votent pour

Responsable département Analyse et contrôle des risques ce poste n'est voté que pour sa plus haute classification

Responsable département suivi des risques étude et homologation. La déclassification de ce département semble complètement injustifiée à la plupart des O.S.

Pour la C.G.C. le contenu de cet emploi impose une classification en "G". Nous ne comprenons pas l'intervention du responsable de l'organisation qui plaide pour une déclassification. Pensanr qu'il n'a pas à se mêler de ce débat qui ne regarde que les ressources humaines et les organisations syndicales, la C.G.C. lui demande un peu plus de réserve et de ne pas prendre part à ce débat.

Technicien suivi des risques etudes et homologations

Ce poste est accepté à l'unanimité sauf le SU qui s'abstient.

Technicien de recouvrement

Idem au précédent

Conseiller Contrôle Risque

Pour : C.G.C., CGT, CFDT

S'abstiennent : FO et SU

Précontentieux, Grands comptes

Les OS votent pour, à l'exception du SU qui s'abstient

 

La séance est levée à 19h. sera examiné ultérieurement : les comptes du CE

COMITE DU 2 MARS 2000 

Les élus varois ayant une fois de plus reçu les convocations et les dossiers la veille de la réunion, la délégation CGC a déclaré ne pas pouvoir se prononcer sur certaines consultations. Ceci étant dû à des perturbations dans les services postaux, la responsabilité de la Direction n'est pas engagée.

PROJET INTRANET CE CAZ

Mars 2000 déploiement des accès Intranet à l'ensemble du réseau commercial, puis il sera étendu à l'ensemble des salariés de la CE CAZ jusqu'en juin 2001. Les services et applicatifs seront disponibles selon le profil de l'utilisateur. Malheureusement la direction n'a pu nous décliner les différents profils. Les différents types de rubrique : information, structure (annuaire et organigramme dynamique), documentation, accès Web (interne ex.CNCE, CNETI, ou externe), application (courrier, réservation de salles…)
Mise en place d'une messagerie, limitée à - de 30 utilisateurs et à usage professionnel. Communication interne ou externe (fonction des habilitations). Nous avons souhaité que l'accès via Internet soit ouvert très rapidement à nos clients en complément du minitel (de + en + de foyers s'équipant en PC multimédia).

BANQUE PAR TELEPHONE

La direction n'a pu répondre à nos questions du dernier Comité, à savoir la rentabilité et le retour sur investissement, ainsi que le dimensionnement du personnel que nous estimons au plus juste. Elle s'est contentée de rappeler que la BpT s'inscrivait dans le schéma de banque à distance, volonté du Directoire, même si globalement aucune décision définitive n'est arrêtée aujourd'hui.
Si elle est consciente des coûts de la BpT elle espère une rentabilité globale de la BàD. Elle estime suffisant le personnel prévu aujourd'hui dans l'attente d'un regroupement éventuel avec le plateau télémarketing.
Nous avons fait remarquer qu'en fonction des lois nous serions probablement obligés de reprendre le personnel de la société qui travaille pour nous aujourd'hui. Estimant que nous ne pouvions pas, malgré tout faire l'impasse sur ces nouveaux canaux de distribution nous avons émis un avis positif sur le principe du projet, mais bien entendu pas sur sa déclinaison en l'absence de renseignements.
Nous avons approuvé l'organigramme de ce service avec un responsable un superviseur et des téléconseillers. Seule la CFDT a voté dans notre sens.
Par contre en dehors du poste de téléconseiller en D qui fut approuvé, tous les autres postes on été rejeté, les OS estimant les classifications insuffisantes.

DIRECTION DES ENGAGEMENTS RATTACHEMENT DES DIVISIONS

Le projet d'entreprise consistant dans le rattachement de la division gestion des engagements à la production bancaire, et de la division contentieux à la direction des engagements présente à notre avis une cohérence organisationnelle que nous avons été les seul à approuver.
Ces opérations d'organisation des directions doivent permettre de faciliter la continuité de la réflexion sur les process crédits.
S'agissant d'un couper coller et bien que le hiérarchique soit à Toulon et le fonctionnel à Nice, aucune modification de poste, d'emploi, d'affectation et de fonctionnalité ne sera effectuée.

EMPLOI DES HANDICAPES

Cette année encore il manque l'embauche de 6 unités. La politique de l'entreprise en matière d'emploi de personnels handicapés devrait comme promis combler cet effectif et non payer une contribution de 118 KF. Le CE a donc émis un avis défavorable et a demandé à la direction de concrétiser ses promesses d'embauche.

AFFECTATION DE LA TAXE D'APPRENTISSAGE

Le choix des attributaires, et les critères qui ont déterminé ces choix n'ont pas été jugés satisfaisants par les élus du personnel qui ont émis un avis défavorable. La CGC n'a pas participé au vote pour réception tardive des documents.

PROJET D'ACCORD SUR LES FRAIS DE MISSION

Un débat s'est instauré sur l'opportunité de consulter le CE dans un domaine qui relève des OS. Le CE a émis à l'unanimité un avis défavorable, les délégations ayant des points de vue convergents.
La CGC a voté contre, indépendamment de toute considération juridique sur la compétence du CE en la matière. La proposition faite par la Direction est trop éloignée de notre point de vue et ne prend pas en compte les contraintes qu'elle a elle-même provoquées.

INFORMATION SUR LES LOCAUX DE LA CAISSE

Les données présentées étant insuffisantes pour apprécier l'état du patrimoine et des locaux, le CE a demandé des chiffres plus complets et une nouvelle présentation.

AFFECTATION DES JOURS FLOTTANTS

pour les agences ouvertes le lundi : vendredi 2 juin 1 j , lundi 14 août, ½ j.
pour les agences ouvertes le samedi : samedi 22/04 ½ j , samedi 10/06 ½ j , samedi 15 juillet, ½ j. , samedi 23décembre ½ j.